Deux fois maman, conjointe du psychologue François St Père, qui collabore également au magazine, Claudia Écrement prête, depuis l’an 2000, une oreille attentive aux jeunes et aux familles qui viennent la consulter. Des enfants qui ont souvent de très grosses peines – une petite dont l’un des parents s’est suicidé; une fillette que la DPJ a retirée de son foyer… « Bien sûr, que c’est difficile, parfois, d’entendre leurs histoires. Mais j’ai appris il y a très longtemps que je ne pourrais pas mettre un mur entre moi et mes clients. Alors j’essaie d’être plutôt chaleureuse et sensible à leurs besoins. Tout en gardant mon rôle de psychologue, je montre mon côté humain, et parfois mon côté maman »
Sa force?
«J’arrive à me mettre dans la peau de l’autre, à ressentir ce qu’il ressent. Et je n’hésite pas à raconter mes propres gaffes, pour mettre mes patients en confiance! »
Son péché mignon?
«J’ai parfois le don d’élaborer des scénarios catastrophiques pour mes propres enfants. La première fois que je les ai laissés, c’était entre les mains de leur papa d’amour, mais je me suis quand même imaginé que c’était peut-être la dernière fois que je les voyais!»
Son truc de maman?
«Je suis patiente, mais je ne suis pas infaillible. Moi, quand je m’énerve, je tente de me réfugier ailleurs pour me calmer… comme dans la salle de lavage!»
Son expertise
Titulaire d’un doctorat en psychologie clinique, elle travaille en tant que psychologue clinicienne auprès des enfants, des adolescents et des familles.