Question d’enfant
« Être mauvais en sport, est-ce que c’est génétique ? » Isabelle, 11 ans
La réponse de Judith Beaulieu, ergothérapeute
Comme dans n’importe quel domaine, il y a des personnes plus habiles que la moyenne dans les sports, et d’autres qui le sont moins. Nous sommes tous différents, avec nos forces et nos défis.
Nos gènes déterminent en effet certaines habiletés qui nous aident à faire du sport, comme notre équilibre, notre coordination et notre conscience du corps. Notre expérience compte toutefois aussi. Ce qui influencera le plus nos habiletés, que ce soit pour le sport, pour jouer d’un instrument de musique ou pour toute autre activité de loisir, c’est la pratique.
Évidemment, ceux qui ont un talent naturel en sport aiment davantage en faire. Et en s’exerçant plus, ils deviennent encore meilleurs. Un psychologue du nom d’Anders Ericsson a avancé la théorie des 10 000 heures. Selon lui, pour devenir excellent dans quelque chose, il faut 10 000 heures de pratique. Pour y arriver, il faut beaucoup de ténacité, de persévérance et de détermination. Pour devenir l’un des meilleurs gardiens de but de la Ligue nationale, Carey Price a dû en arrêter, des tonnes de rondelles !
Même si on ne s’estime pas tellement doué pour le sport, il est tout de même important de réussir à trouver une ou deux activités physiques qui nous plaisent. C’est en les pratiquant souvent et en étant persévérant qu’on devient meilleur et qu’on y trouve du plaisir. Escalade, ski de fond, natation, escrime ou judo… Il existe une panoplie d’activités. Il y en a certainement une qui convient à tes goûts. Bouger est une façon de garder la forme pour toute la vie !
Propos recueillis par Clémence Risler
Source: Enfants Québec, février-mars 2016
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