De plus en plus d’enfants de 10 à 17 ans sont hospitalisés à la suite d’une automutilation, c’est-à-dire après s’être délibérément infligé des blessures (coupures, brûlures…) ou avoir ingurgité un produit qu’ils savaient nocif (comme un produit chimique ou des médicaments), indique un récent rapport de l’Institut canadien d’information sur la santé. Rassemblant des données compilées dans toutes les provinces à l’exception du Québec, le document révèle qu’entre 2009 et 2014, le nombre de cas d’automutilation recensés aurait augmenté de près de 85 %. En général, ces enfants n’avaient pas d’intention suicidaire. L’automutilation serait un moyen pour eux de faire face à une détresse émotionnelle. Reste que les conséquences peuvent être dramatiques…
Source: Enfants Québec, octobre 2015
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