La prochaine bande dessinée du personnage Paul, sera lancée à l’automne prochain. À mon bonheur, son auteur, Michel Rabagliati, a gentiment dévoilé sur son site les 15 premières planches de Paul dans le nord. J’adore le drôle, le touchant et le brillant des aventures de Paul et comme d’habitude, ça s’annonce magnifiquement. De plus, j’ai remarqué que le père de Paul avait probablement formulé quelques «Moi, mes enfants» lorsque son fils était petit. Ou il est simplement bouleversé par l’adolescence de ce dernier. Ou peut-être, est-ce les deux à la fois.
J’ai réalisé que je n’avais pas trop pensé à l’adolescence de mes enfants jusqu’à tout récemment. Mes enfants ont seulement 3 et 5 ans, ils sont encore petits, c’est donc probablement normal. Cependant, quand mon ainé me lance des «PERSONNE M’AIME DANS CETTE FAMILLE», ou, qu’il me parle des ses amoureuses (oui, pluriel), je commence à anticiper la période. Anticiper les clashs de communication entre nous, mais aussi l’influence des autres et les choix que mes enfants feront.
Aujourd’hui, je ne vais pas prononcer de MME du genre «Moi, mes enfants n’auront pas de crise d’adolescence. Il parait que c’est juste un mythe et que des enfants bien élevés n’en ont pas!»
Voici plutôt des souhaits pour le futur. Venant du plus profond de mon cœur de maman. Du coin du cœur qui a peur du pire, et qui se pince, le soir en replaçant leur couverture et leur baisant la joue parfumée au dodo. Qui se pince en pensant que dans la petite enfance, la vie familiale est un peu intense, mais qu’au moins, nos rejetons sont encore plutôt protégés de la vraie vie, parfois dure.
J’espère:
- Qu’ils soient des adolescents pas trop mal dans leur peau. Retourneriez-vous en adolescence…? Moi pas, ouache.
- Qu’ils aient des amis.
- S’ils ont des amis, que ce soit des amitiés saines.
- Qu’ils ne se fassent pas trop niaiser dans la cour d’école.
- Qu’ils n’aient pas trop de difficulté à l’école.
- Qu’ils ne voient pas trop d’atrocités sur les internets. Ouch.
- Qu’ils fassent des choix acceptables, la majorité du temps.
- Que lorsqu’ils feront des mauvais choix, qu’ils ne mettent pas trop leur vie en danger. Je pense vitesse au volant, sports extrêmes, drogue? Ciel, mes bébés!
- Qu’on ne trouve pas trop de restants de pizzas moisis dans leurs chambres. Oh, j’y pense: sûrement pas, puisque « Moi, mes enfants rangeront leur chambre », voyons donc.
- Et j’espère simplement que leur père et moi ne les «abîmeront» pas trop, généralement parlant. On sait bien, c’est toujours la faute des parents!
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