En débat, sur notre page Facebook, vous avez nombreux à vous prononcer sur la place des hommes dans les milieux de garde. Voici ce qui se dégage de vos réponses.
Si certains s’inquiètent du manque de modèles masculins, d’autres avouent avoir quelques réticences à confier leurs jeunes enfants à des hommes.
OUI On manque de modèles masculins! Je n’ai moi-même pas eu de père, alors il aurait été précieux que j’en côtoie dans la vie de tous les jours! Stéfanie Prince
NON Il n’y a jamais eu beaucoup d’enseignants masculins… Ma grand-mère était «institutrice» dans une petite école de rang. Croyez-vous que des hommes allaient s’en mêler ? Et cela n’a rien changé aux apprentissages de générations de Québécois. On doit aussi se rappeler qu’il y a des hommes dans différentes autres sphères de la vie de nos enfants. Tout ne peut pas être parfait. Nathalie Sauvé
OUI Les hommes se dirigent davantage vers l’enseignement secondaire ou post-secondaire car ils y sont beaucoup plus respectés que dans les écoles primaires et les garderies, où il est si dur pour eux de se faire valoir sans être jugés. Il faudrait demander à une société entière de changer de mentalité, et j’espère du fond du coeur que nous y parviendrons un jour! Catherine Stooke
OUI Les hommes manquent clairement. Je suis enseignante au primaire. Quand je préparais mon bac en enseignement, il y avait quelques hommes avec nous. Plus les années d’études passaient, plus ils abandonnaient. Ceux qui ont obtenu leur diplôme ont rapidement pris des postes de directeurs, de professeurs d’éducation physique (où ils font un excellent travail !), ou bien ils ont tout simplement quitté le milieu. Il en reste une minorité au primaire. Je trouve cela bien dommage parce que les hommes ont une approche différente avec les enfants : certains réussissent mieux que nous à comprendre ce qui se passe dans la tête des petits garçons. Je crois essentiel que les enfants rencontrent une diversité de personnes pour y puiser ce qui les touche. J’ai l’impression que le milieu a de la difficulté à garder ses hommes, et c’est un problème auquel je vois peu de solutions, malheureusement. Valérie Fontaine
NON Avec tous les préjugés qu’on nourrit à leur endroit, c’est peut-être mieux comme ça! Question de confiance, je préfère que ce type d’emplois soient occupés par des femmes. Cela dit, mon fils a eu un éducateur super gentil en garderie. Bianca Brunelle
OUI Il y a si peu d’hommes dans ces domaines qu’un enfant n’en côtoie parfois pas avant le secondaire! Tant que les enseignants et les éducateurs seront aussi peu valorisés (lire «mal payés»), les hommes y resteront rares. Julie Payot
OUI On en manque cruellement. Les hommes sont une denrée rare dans ces milieux presque exclusivement composés de femmes. En tant
qu’éducateur spécialisé et papa, je reconnais l’importance de la mixité dans l’éducation de nos enfants. Eric Devost
Source: Enfants Québec, février-mars 2014
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